8 Avril. — Notre vaisseau vogue dans la nuit éternelle ; les rayons du soleil nous frapperaient durement, à travers l’argine, si nous ne disposions pas d’appareils qui atténuent, diffusent ou suppriment la lumière, à notre gré.
Tout est prêt. Les cloisons du Stellarium, en argine sublimé, d’une transparence parfaite, ont une résistance et une élasticité qui, naguère, eussent paru irréalisables et qui le rendent pratiquement indestructible.
Un champ pseudo-gravitif, à l’intérieur de l’appareil, assurera un équilibre stable aux êtres et aux objets.
Nous disposons d’abris dont la contenance totale atteint trois cent mètres cubes ; notre chargement d’hydralium doit suffire à nous approvisionner d’oxygène pendant trois cents jours ; nos armures hermétiques d’argine nous permettront de circuler dans Mars à la pression terrestre, notre respiration étant assurée par des transformateurs directs ou pneumatiques. D’ailleurs les appareils Siverol nous dispenseraient de respirer pendant plusieurs heures, par leur action globulaire, et par l’anesthésie des poumons.
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