Et autres récits...

Rayon XXe siècle

La Guerre du feu – J.-H. Rosny aîné – Première partie – I. La mort du feu

Les Oulhamr fuyaient dans la nuit épouvantable. Fous de souffrance et de fatigue, tout leur semblait vain devant la calamité suprême : le Feu était mort. Ils l’élevaient dans trois cages, depuis l’origine de la horde ; quatre femmes et deux guerriers le nourrissaient nuit et jour.

Les Navigateurs de l’infini – J.-H. Rosny aîné – Chapitre I

8 Avril. — Notre vaisseau vogue dans la nuit éternelle ; les rayons du soleil nous frapperaient durement, à travers l’argine, si nous ne disposions pas d’appareils qui atténuent, diffusent ou suppriment la lumière, à notre gré.

Les Navigateurs de l’infini – J.-H. Rosny aîné – Préface

Tout est prêt. Les cloisons du Stellarium, en argine sublimé, d’une transparence parfaite, ont une résistance et une élasticité qui, naguère, eussent paru irréalisables et qui le rendent pratiquement indestructible.

Un champ pseudo-gravitif, à l’intérieur de l’appareil, assurera un équilibre stable aux êtres et aux objets.

Nous disposons d’abris dont la contenance totale atteint trois cent mètres cubes ; notre chargement d’hydralium doit suffire à nous approvisionner d’oxygène pendant trois cents jours ; nos armures hermétiques d’argine nous permettront de circuler dans Mars à la pression terrestre, notre respiration étant assurée par des transformateurs directs ou pneumatiques. D’ailleurs les appareils Siverol nous dispenseraient de respirer pendant plusieurs heures, par leur action globulaire, et par l’anesthésie des poumons.

Dagon – Howard Phillips Lovecraft

J’écris ceci en étant sous la pression d’un stress particulièrement important, puisque ce soir je ne serai plus. Fauché, et à la fin de ma réserve de drogue qui seule rend ma vie supportable, je ne peux endurer la torture plus longtemps. Je me jetterai par la fenêtre de ma mansarde dans la rue sordide qui se trouve en contrebas.

Arsène Lupin gentleman-cambrioleur – Maurice Leblanc – L’arrestation d’Arsène Lupin

L’étrange voyage ! Il avait si bien commencé cependant ! Pour ma part, je n’en fis jamais qui s’annonçât sous de plus heureux auspices. La Provence est un transatlantique rapide, confortable, commandé par le plus affable des hommes. La société la plus choisie s’y trouvait réunie. Des relations se formaient, des divertissements s’organisaient. Nous avions cette impression exquise d’être séparés du monde, réduits à nous-mêmes comme sur une île inconnue, obligés, par conséquent, de nous rapprocher les uns des autres.

Maurice Leblanc tenant une marionnette d’Arsène Lupin

Maurice Leblanc tenant une marionnette d’Arsène Lupin.
Caricature publiée dans l’album de la Revue des opinions, 1914.
Henri-Edmond Rudaux, Public domain, via Wikimedia Commons

Arsène Lupin gentleman-cambrioleur – Maurice Leblanc – Dédicace / Préface

Racontez-nous donc, vous qui contez si bien, une histoire de voleurs…

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